*Tout d’abord, j’ai rencontré Jean Alesi, David Richards, Nick Heidfeld, Sebastian Vettel, Vitaly Petrov, Fred Prysquel (Vilebrequin), Denis Astagno, Jacques Deschneaux, Jerôme Chont, Pino Allevi, Miodrag Kotur, Claudio Berro et plein d’autres amis du blog et du journal pour papoter gentiment. Vettel, très en forme ! Pour ce qui est des belles voitures, je n’en citerai aucune tellement il y en avait. De très belles hôtesses aussi.
*Ce n’est pas Carlos Ghosn, comme je l’avais annoncé, qui a parlé aux journalistes à propos d’Infiniti mais Andy Palmer, son missi dominici au Japon. Le moteur badgé Infiniti sur la Red Bull n’est pas pour cette saison, mais la marque Infiniti apparaît très clairement sur la voiture. Le constructeur japonais veut tout apprendre de la F1 pendant les deux ans de contrat qu’il a signé avec les champions du monde, pour ensuite s’engager plus profondément par le biais d’un moteur. Est-ce que ce sera un moteur Renault badgé? Je l’ignore, (mais je sais que les motoristes F1 de Renault, de même qu’un grand nombre de personnels du constructeur ne veulent pas « céder » leur marque. « La F1 chez Renault, c’est une tradition profondément ancrée » disent-ils). Enfin, autre objectif, faire briller Infiniti dans dix-huit pays par le biais de la F1. Marketing pur : « C’est le moment de se faire connaître », m’a dit Andy Palmer.
*J’ai regardé de près la Ferrari FF. Et surtout son squelette mécanique exposé sur le stand à Genève. Boîte de vitesses en position longitudinale à l’arrière, arbre de transmission central, et moteur 12 cylindres à l’avant. Comme je m’étonnais de l’absence de différentiels, Thomas Malaval (Ferrari France) m’a montré le train avant dans le détail : demi-arbre de transmission à droite, demi-arbre avec double embrayage intégré à gauche et un bataillons de capteurs pour décider de l’enclenchement des quatres roues motrices. « Dès que l’adhérence les requiert, m’a-t-il dit. Et le conducteur ne s’aperçoit de rien ».
*Chez Ferrari, il y avait l’état major au complet : John Elkam, le propriétaire en quelque sorte, (il est le petit fils de « l’avocatto Agnelli »), Luca di Montezemolo, et Sergio Marchione, le tout puissant DG du groupe Fiat. Entre Luca et Sergio, le courant n’avait pas l’air de passer de façon fluide.
Un visiteur de marque. « A un moment donné, m’a raconté un ami, un monsieur assez âgé a pénétré sur le stand Ferrari pour aller observer de près les détails techniques de la FF. Il a fallu au moins dix minutes pour qu’un conseiller le reconnaisse et court chercher Montezemolo qui est arrivé au pas de course pour parler au visiteur. Il s’agissait de Ferdinand Piëch, l’un des grands ingénieurs automobiles de ce siècle (Porsche 917, Audi Quattro entre autres)